Nous sommes toujours si durs envers nous-mêmes, bien plus que nous ne devrions l'être.
Nous sommes durs avec nous-mêmes parce que nous savons que nous sommes capables de tant de choses. Parce que les gens que nous aimons le plus savent que nous sommes capables de tant de choses.
Pourtant, nous nous trouvons constamment tellement plus déçus que jamais vraiment heureux.
On en cherche toujours plus, pensant que nous devons faire plus, être plus et avoir plus.
Et à son tour, nous ne sommes jamais satisfaits de qui nous sommes. Au lieu de cela, chaque seconde est un moyen pour une fin, pas un moyen de vivre.
En conséquence, nous faisons les choses sans but. Nous avons des choses qui ne nous apportent pas de valeur. Nous devenons quelqu'un que nous ne sommes pas.
Nous sommes durs avec nous-mêmes parce que nous choisissons de croire que nous ne sommes pas assez.
Que notre bonheur dépend de notre réussite et de notre succès. Que notre bonheur dépend de choses extérieures.
Mais vraiment, ces pressions auto-créées sont la mort de notre bonheur – la mort de notre bien-être.
Parce que le bonheur n'a jamais été une question d'accomplissement. Le bonheur n'a jamais été une question de réussite. Le bonheur n'a jamais été d'être parfait.
Non, le bonheur était toujours d'essayer.
À propos de l'exploration de nouveaux endroits.
Vivre de nouvelles aventures.
De faire des erreurs.
À propos de toujours apprendre.
De plus en plus pour toujours.
Vivre toujours pour l'instant.
Le bonheur n'a jamais été synonyme de perfection. Le bonheur était plutôt une question d'imperfection.
Il s'agissait de savoir que le bonheur ne dépend pas mais est indépendant de ce qui est à l'extérieur.
Il s'agissait de savoir que le bonheur n'est pas toujours une ligne droite mais irrégulière.
Il s'agissait de savoir que le bonheur ne sera jamais parfaitement accompli ou jamais parfaitement intact. Ce bonheur ne sera jamais une ligne droite, et ne devrait jamais l'être.
Non, le bonheur n'a jamais été là-dessus.
Le bonheur était de lâcher prise.
Le bonheur était d'abandonner les règles.
Le bonheur était de se sentir entier.
Le bonheur était d'être pleinement vivant.
Donc, pour vous, le lecteur, avant de vous juger, demandez-vous:
Suis-je trop dur avec moi-même?
Suis-je trop lourd avec moi-même?
Parce que la perfection n'est pas le bonheur.
Mais accepter l'imperfection l'est.